Emotions - Solutions à moyen terme

Durée : 10′

Mieux gérer ses émotions, c’est avant tout prendre soin de soi.

« J’ai décidé d’être heureux, car c’est bon pour la santé. », disait Voltaire.
La pleine conscience est très utile pour prendre le temps de s’arrêter et s’attarder à ce que vous ressentez dans le moment présent et ainsi accueillir cette émotion. La respiration permettra de ralentir le rythme, de vous connecter à l’émotion au lieu d’agir impulsivement. Elle ne fera pas disparaître l’émotion, mais servira d’ancre au milieu de cette tempête émotionnelle.
Il ne faut pas oublier de vivre l’instant présent et d’apprendre à s’en émerveiller, de savourer le moment. S’arrêter, se connecter : qu’est-ce qui est fondamental ? Qu’est-ce qui est merveilleux ? Avec qui veux-je me connecter ?

En période de crise, vous éprouvez un inconfort physique. Le corps vous envoie un signal. Celui-ci se manifeste sous la forme d’une boule au ventre ou à la gorge, d’une pointe, d’une tension…

  Isolez-vous dans un endroit calme. Détendez-vous. Allongez-vous. Déposez votre main sur le plexus solaire (sous le sternum). Respirez. Portez votre attention sur ce qui se passe dans votre corps. Allumez les projecteurs. Progressivement, vous visualisez cet endroit ou ces endroits de votre corps qui envoient un signal : organe, membre, muscle, os…. Repérez le type de sensations : fourmillement, douleur, nœud, frisson, tension, brûlure… Qu’est-ce que vous ressentez ?

  Respirez. Inspirez l’air frais. Celui-ci entre par les narines, voyage vers l’endroit où le corps est inconfortable. Lentement. Plusieurs minutes.

  Votre respiration traverse les zones d’inconfort. Vous observez la respiration qui soulage. Vous dénouez la tension… Le nœud se défait, la pointe se retire, le fourmillement s’apaise, la douleur s’efface… toutes les parties du corps sont traversées par l’air.

  L’apaisement s’installe et vous vous sentez libérés.

Nous éprouvons des difficultés à « dire non », à exprimer des aspects négatifs.

Vous venez de réaliser une journée de 10 heures, et vous êtes sollicités pour reprendre une garde.

  Situation. Cher collègue, il est jeudi, 17h. Je termine mon service. Tu me demandes de reprendre ta garde car tu as un contre-temps familial. Tu souhaites être disponible pour ta famille.

  Ressenti. Je suis fatiguée. J’ai une longue journée dans le corps.

  Besoin. J’ai besoin de repos, de quiétude, de prendre soin de moi.

  Décision. Et donc, ce que tu me demandes va à l’encontre de mes besoins. Je ne peux y répondre favorablement.

  Négociation. Comment puis-je t’aider tout en respectant mon besoin de repos ?

  Vous décrivez la situation objectivement et le besoin de l’AUTRE.

  Vous mettez le doigt sur votre ressenti. Je ressens…

  Vous formulez votre besoin. J’ai besoin…

  Vous affirmez votre décision. Et donc, ce que tu me demandes va à l’encontre de mes besoins. Je ne peux pas répondre favorablement.

  Vous ouvrez un espace de négociation. Maintenant, que proposes-tu ?